440 000. C’est le nombre maximal de vols par an qu’ont instauré les autorités néerlandaises pour l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol alors que l’aéroport avait lui pour objectif d’atteindre les 540 000 mouvements annuels. A compter de novembre 2023, le trafic sera limité afin de réduire la « pollution sonore, la pollution atmosphérique et les émissions de CO2 ». Avec une capacité de 500 000 vols atteinte avant la pandémie, le ministre Mark Harbers affirme qu’un « nouvel équilibre » est nécessaire entre « l’importance d’un bon aéroport international » et « l’importance d’un environnement de vie meilleur et plus sain ». Un raisonnement applicable à d’autres aéroports européens, y compris bien sûr Genève Aéroport.
Des associations françaises (collectif Non au T4, FNE IDF, Greenpeace…) réclament une « décision politique » similaire pour l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Puisque le trafic de la plateforme francilienne équivaut à l’aéroport néerlandais, les associations signataires réclament des « mesures vraiment efficaces » pour que le secteur aérien respecte la courbe de réduction des émissions fixée dans le cadre de la Stratégie Bas Carbone de la France.
Le secteur aérien, et avec lui tous les intérêts qu’il représente, n’a bien sûr pas tardé à réagit à cette décision forte. Il suffit de lire l’article mis en ligne par L’Écho Touristique moins de 3 jours après que cette décision ait été rendue publique en cliquant sur cette image. Des réactions qui ressemblent fort à celles de Genève Aéroport et des autorités suisses quand il est question du bien-être de la planète et des populations plutôt que d’une expansion déraisonnable de Genève Aéroport!